Bonjour mes Chers Lecteurs.
Je sais qu'en ce moment le contexte socio-politico-économique mondial ne donne pas spécialement dans la surenchère des bonnes nouvelles (actuellement, en France, jamais il y a eu autant de publicité et de promotion du Front National... A tel point qu'à présent ses militants se sentent investis d'une légitimité putative et même très putassière... Allant jusqu'à se pointer sur des forum de figurines comme Dakka Dakka pour venir répandre leur fange pseudo républicaine sous une fausse naïveté !! Je déconne ? Allez donc faire un tour SUR CE TOPIC. D'entrée de jeu, le créateur du fil de discussion vous met à l'aise avec son avatar et tout le reste est à l'avenant. Je ne me suis pas privé pour lui exprimer, courtoisement car la liberté d'expression dont je suis un féroce partisan doit s'appliquer pour tous, même pour ceux qui la dénient aux autres, ma façon claire et nette de penser quant à sa tentative écœurante de véhiculer une image politiquement correcte du FN auprès des étrangers qui ne sont pas forcément aussi bien renseignés que dans la Terre des Lys...).
Pour autant, je tiens ici à rappeler que la situation catastrophique de Fukushima et ses conséquences apocalyptiques pour le reste du Japon ne sont en aucun cas réglées. Bien au contraire. C'est comme les événements géopolitiques de l'Ukraine : n'allez pas croire que, puisque nos chers média soi-disant indépendants n'en parlent plus, Vladimir Poutine a accepté de retirer ses troupes officielles officieusement placées en Ukraine et que le pays s'est réunifié dans la joie et la bonne humeur avec tournée général de vodka pour tout le monde.
C'est exactement la même chose pour le Japon. Vous pensiez que la radioactivité avait été définitivement circonscrite et mise en coupe réglée depuis 3-4 ans ? Hé bien désolé de vous pourrir votre groove mais vous serez peut être étonné d'apprendre que quasiment rien n'a évolué : la radioactivité s'étend chaque jour un peu plus à l'ensemble du Japon (si si : l'ensemble du Japon vous avez bien lu), TEPCO balance chaque jour des milliers de litres radioactives dans la mer et le gouvernement du premier ministre Shinzo Abe n'a que l'organisation des prochains jeux olympiques en tête alors que les populations des communes autour de la centrale de Fukushima sont livrées à elles-même.
Bien entendu nous n'en avons que peu ou pas du tout entendu parler (c'est loin, c'est pas pareil que chez nous, ça n’arriverait pas en Europe, je ne veux pas en entendre parler... etc etc etc...)... Mais les fait sont là.
Les développement qui suivent ont été publiés en août dernier et repris sur plusieurs blogs que je suis et relaie et dont tout un blogroll particulier leur est dédié à droite au milieu du Temple. C'est une étude très précise et détaillée, menée de façon un temps soit peu scientifique (vraiment pas difficile quand chez nous on nous disait que le nuage radioactif de Tchernobyl s'était arrêté à la frontière franco-allemande...) et mise à jour en fonction des nouveaux éléments d'information.
Le but est d'expliquer le plus clairement possible les hypothèses les plus probables qui ont conduit à la catastrophes de Fukushima et ses conséquences pour l'avenir. Ce n'est pas vraiment du contenu qu'on verra s'étaler dans "Touche pas à mon Poste" ou "Complément d'Enquête" bien entendu mais puisque le Temple jouit d'une certaine notoriété, je ne vais pas me priver de l'utiliser pour relayer ladite étude afin d'informer d'une part pour que chacun en tire ses propres conséquences d'autre part.
L'étude étant très très longue, je la relaierai selon le vœu de son auteur, à savoir en 7 parties distinctes.
Vous êtes toujours bien entendu libres de commenter, mes Chers Lecteurs, mais j'en appelle à votre bon sens en vous demandant de faire attention à ce que vous écrirez : nous sommes pas en train de traiter d'un sujet de figurines en déconnant.
Merci de votre compréhension.
PUBLIE AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DU BLOG Fukushima 福島第一)
Le 14 mars 2011, à 11 h 01 exactement, une explosion 
d’une rare intensité s’est produite dans le bâtiment du réacteur n° 3 
(BR3) de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Selon la seule 
vidéo connue, l’explosion s’est manifestée en deux temps : une première 
explosion est visible sur le côté sud engendrant une flamme gigantesque 
et, moins d’une demi-seconde plus tard, une deuxième explosion se 
produit de manière verticale, générant un nuage aux couleurs sombres sur
 plusieurs centaines de mètres de hauteur.
Les 
images du bâtiment réacteur diffusées après cet événement montrent que 
le bâtiment a énormément souffert : s'il reste 3 niveaux de poutres de 
béton armé côté est, les 3 autres côtés ont disparu pour cette même 
hauteur correspondant aux niveaux 4F, 5F et CRF du bâtiment, soit une hauteur de 23 mètres de murs détruits sur un total de 46 m.
Jusqu’à
 présent, l’opérateur Tepco et tous les organismes officiels ont affirmé
 qu’il s’agissait d’une simple explosion d’hydrogène. Pourtant, d’autres
 hypothèses existent et c’est l’objet de cet article de les exposer et 
de les analyser. Après avoir présenté succinctement le réacteur, nous 
observerons objectivement ce qui s’est passé, puis nous présenterons les
 différentes hypothèses qui tentent d’expliquer ces évènements. Enfin, 
nous confronterons ces propositions avec les faits relevés et nous 
exposerons notre point de vue argumenté.
Remarque importante au sujet du contenu de cet article : 
Cet article utilise les données disponibles, à savoir les
 documents, vidéos et photos fournis par les médias et l’opérateur de la
 centrale Tepco. Ce dernier ne donne bien évidemment pas toutes les 
informations qu’il possède. Il partage les informations sur la centrale 
de manière parcimonieuse et souvent celles-ci sont décalées dans le 
temps. C’est l’observation de l’ensemble des données collectées depuis 
quatre ans qui permet aujourd’hui d’aborder l’analyse des explosions du 
bâtiment réacteur 3 de manière plus complète et avec plus de recul. Cet 
article se veut une ébauche de compréhension de l’explosion du bâtiment 
réacteur n° 3 de Fukushima, en fonction des connaissances actuelles. Sa 
présente publication sur le blog de Fukushima n’est donc pas un texte 
totalement abouti. Il fera l’objet de corrections et d’amendements en 
fonction des réactions et des informations qu’apporteront les lecteurs 
et des éventuelles nouveautés que diffusera Tepco dans l’avenir. Le fil 
des commentaires est ouvert à tous ceux qui veulent faire avancer ce 
dossier qui, il faut le reconnaître, est devenu tabou avec les années. 
Merci par avance aux contributeurs. A la suite de cela, une nouvelle 
version sera proposée.
Etant donné le nombre important de documents de ce dossier, celui-ci sera édité en sept parties. 
PF
-oOo-
Sommaire
1. Présentation du réacteur n° 3
2. Les faits
2.1. La première explosion
2.2. La seconde explosion
2.3. Les nuages de la première seconde
2.4. Direction du nuage
2.5. Les projections
2.6. Localisation des explosions
2.7. Observation du bâtiment après les explosions
2.7.1. Les murs
2.7.1.1. Face est
2.7.1.2. Face sud
2.7.1.3. Face ouest
2.7.1.4. Face nord
2.7.1.5. Élévations
2.7.2. La toiture
2.7.3. Les zones d'explosions
2.7.3.1. La zone sud
2.7.3.2. La zone nord
2.7.4. Les panaches
2.7.4.1. Juste après l’explosion
2.7.4.2. Panaches noirs
2.7.5. Les photos infrarouges
2.7.6. Les piscines
2.7.6.1. La piscine de combustible
2.7.6.2. La piscine d'équipement
2.7.7. La surface technique
2.7.7.1. Les dalles antimissiles
2.7.7.2. Les déformations du niveau technique
2.7.7.3. Le pont roulant
2.7.8. La porte de l’enceinte de confinement
2.8. La radioactivité mesurée au BR3
2.9. La poussière noire
2.10. Le son des explosions
3. Les hypothèses
3.1. L’hypothèse de l’explosion d’hydrogène
3.1.1. Le sas d'accès matériel (« equipment hatch »)
3.1.2. L’enceinte de confinement (« dry well »)
3.1.3. La cuve du réacteur (« RPV »)
3.1.4. La piscine d’équipement (« DSP »)
3.1.5. La piscine de combustible (« SFP »)
3.2. L’hypothèse d'un accident de criticité instantanée de la piscine de combustible
3.3. L’hypothèse de l’explosion de zirconium
3.4. L’hypothèse de l’explosion de vapeur
4. Critique des hypothèses par rapport aux faits constatés
4.1. Hypothèse d’une explosion d’hydrogène
4.1.1. Eléments favorables
4.1.2. Eléments défavorables
4.2. Hypothèse d’une explosion de vapeur
4.2.1. Eléments favorables
4.2.2. Eléments défavorables
4.3. Hypothèse d’une explosion de zirconium
4.3.1. Eléments favorables
4.3.2. Eléments défavorables
4.4. Hypothèse d’un accident de criticité instantanée dans la piscine de combustible
4.4.1. Eléments favorables
4.4.2. Eléments défavorables
4.4.3. Elément indifférent
5. Conclusions prenant en compte les faits et les critiques
5.1. Il s’est produit plusieurs explosions
5.1.1. Une explosion s’est produite dans la piscine de combustible
5.1.2. Une explosion s’est produite à l’intérieur de l’enceinte de confinement
5.1.3. Une explosion s’est produite au niveau 4F
5.2. Proposition de déroulement des explosions
********
L’explosion de l’unité 3 de Fukushima Daiichi
Pierre Fetet
(1ère partie)
1. Présentation du réacteur n° 3
Le
 réacteur n°3 est un réacteur à eau bouillante de type Mark I (General 
Electric). Construit par Toshiba à partir de 1970, il a été raccordé au 
réseau en 1974 et mis en service en mars 1976. Dans le contexte de la 
catastrophe de Fukushima, sa particularité est qu’il est le seul des 6 
réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi à avoir été chargé avec du
 MOX, combustible français composé d’oxydes d’uranium et de plutonium.
Voici un document technique qui détaille ce type de bâtiment réacteur en deux coupes annotées et cotées.
A quelques détails près, il est du même type que le réacteur d’Oyster Creek aux Etats-Unis dont voici un écorché légendé.
Le BR3 se compose de plusieurs niveaux de construction qui ont été décrits avec précision
 par Luca da Osaka sur le site italien Giappo Pazzie. Chaque niveau a un
 nom composé de lettres et de chiffres : B1F pour le sous-sol, 1F pour 
le rez-de-chaussée, 2F pour le 1er étage, 3F pour le 2ème étage, 4F pour le 3ème étage qui est celui qui abrite le condenseur et 5F pour le 4ème
 étage qui est le niveau de service opérationnel où sont accessibles le 
puits de cuve et les piscines. Le niveau CRF n’est pas un étage, c’est 
le niveau du grand pont roulant qui fait la largeur du bâtiment ; 
celui-ci sert à la manutention des conteneurs de combustible et du 
matériel lourd. Nous utiliserons ces dénominations le cas échéant pour 
plus de clarté.
2. Les faits
2.1. La première explosion
On
 peut visualiser cette explosion grâce à la vidéo qui a été diffusée sur
 les chaînes de télévision puis sur la toile. En voici une copie, 
composée de la vidéo originale puis d’un zoom sur le BR3.
On peut aussi avoir une vision précise de l’explosion grâce au site danois Gyldeng risgaard
 qui découpe la première seconde en 25 images. Nous disposons donc d'une
 image chaque 0,0334 seconde, selon la fluidité de la vidéo donnée par 
l’auteur (29,970 trames par seconde).
Le
 premier événement visible est l’explosion du côté sud du bâtiment 
réacteur. La première image (T) montre le début de la désintégration du 
toit du bâtiment réacteur avec un nuage sombre se formant avec une plus 
grande épaisseur sur le côté sud.
L’image
 suivante montre une flamme de couleur blanche à jaunâtre se développant
 sur au moins 13 m en 3,34 centièmes de seconde, c'est-à-dire avec une 
onde de choc se déplaçant à une vitesse initiale minimale de 389 m/s (la
 flamme pouvant être oblique, la vitesse est probablement supérieure). 
Il s’agit donc là d’une détonation, la vitesse de l’onde de choc étant 
supersonique (1).
(1)
 La vitesse du son est de 331 m/s à 0 °C, au niveau de la mer. La 
formule est v = 331 + 0,6 x θ, θ  étant la température en degrés Celsius
 et v la vitesse du son. Par exemple, pour calculer la distance du point
 d’impact de la foudre lors d’un orage, il faut compter 3 secondes pour 
un kilomètre. La déflagration correspond à une vitesse d’expansion plus 
petite que la vitesse du son, une détonation à une vitesse d’expansion 
plus grande que la vitesse du son, et donc à la création d’une onde de 
choc supersonique.
Les
 images suivantes montrent le changement de couleur de la combustion, 
avec une flamme qui devient jaune-orange et se développe sur une 
longueur de plus de 20 m.
Dans
 le même temps, on remarque un nuage noir qui se forme du côté 
nord-ouest, d’abord au toit puis aux murs. On voit également du côté 
sud, sous et à côté de la flamme, la destruction des niveaux 5F et CRF.
Les
 bords de cette flamme délimitent un secteur très précis situé à l’angle
 sud-est du bâtiment, ce que nous analyserons plus bas.
Au
 bout de 2 dixièmes de seconde, la flamme commence à se retirer, comme 
aspirée vers le bâtiment d’où elle sort, alors qu’est en train de se 
produire le début de la deuxième explosion.
Il
 est à noter qu’en même temps, on aperçoit des lueurs au niveau de la 
cheminée d'évent. Elles pourraient n’être en fait que les reflets de la 
flamme sur les poutres métalliques blanches de la structure.
Dans
 le prolongement de la flamme au sud-est du bâtiment, 30 dixièmes de 
secondes après sa disparition, se produit un nuage persistant de couleur
 gris-blanc de grandes dimensions et qui reste bien visible les secondes
 suivantes.
2.2. La seconde explosion
Cette
 explosion commence à être visible à partir de 3 dixièmes de seconde 
sous la forme d’un nuage gris distinct des premiers panaches, au moment 
où la flamme du côté sud est en train de reculer. Son origine en 
elle-même n’est pas visible car située dans le bâtiment déjà caché par 
la fumée de la première explosion. C’est donc indirectement, avec le 
nuage spectaculaire qu’elle provoque, qu’on peut l’observer.
Ce nuage peut être visualisé seconde par seconde grâce au site déjà cité Gyldengrisgaard
 qui présente les 17 premières secondes.  La formation globale du 
nouveau panache qui ressemble à une sphère à la première seconde est 
visuellement axée sur la cheminée d’évent. Contrairement aux autres 
panaches inférieurs, celui-ci monte très vite en hauteur, avec une 
vitesse de progression estimée à 70 m/s dans les premiers instants.
2.3. Les nuages de la première seconde
La
 première explosion provoque deux épais nuages qui enveloppent 
complètement le bâtiment. Le nuage inférieur (nuage 1) a une couleur 
claire et se développe de manière horizontale. Il est formé par la 
poussière de béton des murs qui sont volatilisés ou qui s’effondrent. Le
 nuage supérieur (nuage 2) a une couleur très sombre tirant vers le 
noir. Il se forme à la hauteur du toit et dépasse d’une dizaine de 
mètres le bâtiment.
La
 deuxième explosion produit un troisième panache (nuage 3) de couleur 
brune. Celui-ci semble former, au bout d’une seconde, une boule d’une 
soixantaine de mètres de diamètre qui monte rapidement en grossissant 
vers le ciel laissant une traînée verticale large d’une quarantaine de 
mètres sur son passage. Tout en montant, le nuage se déplace vers l’est,
 poussé par le vent qui, d'après la progression  du nuage, a une vitesse
 d'environ 20 km/h. Au bout de 15 secondes après la première explosion, 
il atteint une hauteur de plus de 300 m.
Nous
 avons déjà évoqué le quatrième nuage qui est le résidu de combustion de
 la flamme de la première explosion, au sud-est du bâtiment.
On
 pourrait s’en tenir là. Toutefois, la décomposition de la première 
seconde donne plus d’informations encore sur l’enchainement des 
évènements : le nuage 3 se forme en deux temps. La formation de ce nuage
 débute à partir de 0,33 s uniquement du côté sud (nuage 3a), 
visuellement entre la flamme et la cheminée d’évent. Puis à 0,43 s se 
forme le nuage 3b. Ce dernier paraît plus sombre que le nuage 3a mais 
avec la lumière du soleil venant du sud, on ne peut rien déduire de 
cette différence de couleur, le nuage 3b étant à l’ombre du nuage 3a.
Le
 nuage 3a, qui se situe au sud – au-dessus de la piscine de combustible –
 a de l’avance sur le nuage 3b qui se situe au nord. Le nuage 3b 
rattrape la hauteur du nuage 3a en un quart de seconde : à 0,76 s, les 
deux nuages 3a et 3b ne forment plus qu’une seule et même masse. 
L’observation de ce phasage laisse penser qu’il y a eu une succession 
d’explosions quasi simultanées.
Merci infiniment,
Serviteur,
LIEN VERS LA PARTIE 2
Merci infiniment,
Serviteur,
LIEN VERS LA PARTIE 2
Salut Morikun.
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager ce type de sujets. Ça permet pour le moins de relativiser par les temps qui courent...
(PS : Je ne commente pas plus que ça, mais je partage ton écœurement quant au sujet sur Dakka Dakka...)
Merci à toi d'avoir lu mon Cher Belfoz mais c'est l'auteur de cette étude qu'il faut remercier pour son travail de synthèse colossal ; le Temple n'a été qu'un simple relais.
SupprimerIntéressant, mais difficile de savoir qu'en penser. Une étude certainement sérieuse mais, comme l'auteur le dit lui-même basée sur des documents partiels.
RépondreSupprimerCela dit, expliquer les raisons de l'explosion ne pourra avoir un effet que sur ceux qui sont actuellement sensés gérer les risques potentiels des centrales. Mais, on le sait de source sûre, "les centrales françaises ne peuvent pas avoir d'accident" ^^
Reste que ce qui m'intéresserais vraiment c'est ce dont tu parles en préambule. Où en sont ces pauvres Japonais ?
Pour savoir ce que vivent les japonais directement victime de Fukushima ? Hé bien jette donc un œil sur le blogroll francophone dédié à la section "Fukushima" : il y a des témoignages notamment qui ne laissent pas indifférents.
SupprimerEt il n'y a quasiment aucune bonne nouvelle... Bien au contraire.
merci pour le rappel et les explications. Quand on pense que les décideurs ont vendu à la population que le nucléaire était sans risque.
RépondreSupprimerC'est comme tous les dossiers sensibles, ou avec des grosse sommes d'argent derrière, dans les médias mainstream, l'histoire est simplifiée ou déformé. Comme tu le rappelle pour l'Ukraine, les opposants au régime ukrainien actuel se sont cramé eux-même à Odessa et en Syrie, il n'y a pas d'islamistes extrémistes dans les opposant à Assad.
Je ne sais si c'est l'âge ou l'époque, mais je suis profondément dégoûté de la classe médiatique et politique française.
Faut voir le coté positif, moins de temps à regarder les infos, c'est plus de temps pour peindre des figurines.
Certes, ça fait plus de temps pour peindre des figs... Mais il faut quand même se soucier un minimum de ces problèmes, ne serait-ce que pour éprouver un peu de compassion pour les victimes.
SupprimerLe nucléaire est une énergie que nous n'avons jamais maitrisé et nous ne devons pas oublier que nous avons notre "Fukushima" français à domicile : Blaye et Fessenheim...
Ooh, t'exagères, Gardien ! Après tout, dans 703 millions d'années (non, 703.8, on va pas chipoter pour 800 000 ans !), on n'entendra plus parler de tout ça .
RépondreSupprimerPlus sérieusement, je me faisais la réflexion qu 'en règle générale, aller contre la politique énergétique de son pays est une tâche bien ardue pour des associations civiles. Qu'en est-il des partis ? Sont-ils sensibles à la pression ?
RépondreSupprimerJ'ai pu faire récemment une visite à l'andra, l'agence française de stockage des déchets nucléaires; Eh bien, rassurons-nous, grâce au budget, tout est prévu pour la maintenance, les interventions, pour un budget de...5 ans. Sachant qu'ils stockent des matières radioactives (faiblement, certes) pendant 300 ans pour certaines. Il n'y a pas de doute quant au sérieux de leurs mesures de sécurité, mais on parle d'une échelle de temps qui n'est pas celle des humains. La période de mon précécent post est celle de l'uranium 235, celui qu'on trouve dans les centrales. Pour les néophytes, ça correspond à la durée au bout de laquelle, cet uranium sera 2 fois moins radioactif, et non pas "plus du tout radioactif" (il faut multiplier cette période par 20 si ma mémoire est bonne).
Le problème de l'exploitation du nucléaire est qu'il faut considérer que, en termes de durée et d'imprévus, ses conséquences ne sont pas maîtrisables par l'homme. 8 millions d'années ! Je ne suis pas pour l'arrêt du nucléaire, mais on est sur un problème qui nous dépasse quand même un peu...
Je m'auto-quote: mais enfin qu'est-ce que j'ai écrit ? Ce n'est pas 8 millions, mais SEPT-CENT TROIS MILLIONS d'années, enfin, cort, gros naze !
SupprimerJe suis pour l'arrêt immédiat du nucléaire. Je préfère perdre 80% de notre confort plutôt que de perdre 80% de la planète.
SupprimerNos anciens l'ont bien fait pendant des millénaires (millionnaires) alors bon... Certes ça impliquerait qu'on se bouge davantage le cul plutôt que de laisser l'hémisphère sud faire tout à notre place... Mais ça ne ferait pas de mal à certains.
La situation de Fukushima est très intéressante à suivre. D'une façon sordide, certes, effrayante, surement, mais intéressante malgré tout.
RépondreSupprimerElle illustre parfaitement la capacité qu'on la majeur partie des gens à se cacher la tête entre les mains. De ce fait, sont ignorer les conséquences écologiques mais aussi humaines à tous les niveaux. Le niveau de souffrance des populations déplacées est inimaginable. Ils sont migrants dans leur propre pays et traité aussi humainement que nos propres migrants (tiens, tiens... ) et pour des raisons assez similaires, en fait.
Personne en parle de Fukushima. Un peu comme personne ne parle d'un certain incident de barrage en Amérique du Sud et ses conséquences (humaines et écologique, également) effroyables.
J'ai toujours eu fois dans la capacité de l'être humain à aller vers le Bien, mais ces dernières années, ça devient très, très compliqué...
C'est d'autant plus effrayant quand on sait que le Japon, plus encore que tout autre pays asiatique, a horreur de perdre la face.
SupprimerPlutôt que d'aider justement le peuple qui a été victime de sa propre corruption, le gouvernement japonais a préféré faire exactement l'inverse en disant que "tout va bien, tout est sous contrôle"...
Concernant le barrage, c'est celui au Brésil qui a foutu le camp en ravageant tout tout autour de lui ?
Le problème est que bien souvent, les bonnes initiatives ne proviennent que très rarement des ceuss qui se présentent comme les représentants des peuples. Ce sont les peuples eux-même qui sont obligés de faire le job.
Oui, je pensais effectivement bien à cette histoire de barrage. C'est une catastrophe proprement monstrueuse et personne n'en a rien à foutre en France... Ou plus exactement, aucun "journaliste" ne relais l'information.
Supprimer...
Oh, mais dis-donc, justement à l'heure ou l'on tente de privatiser et de scinder la gestion des barrages en France... Une coïncidence, surement ? On ne passerait quand même pas les catastrophes sous silence pour faire passer en douce des mesures imbéciles, quand même ?
C'est clair que c'est le black out total : j'ai dû en entendre parler sur une émission super tard le soir entre une pub et un programme à la con et je m'en suis souvenu parce que les images était choquantes (c'est juste l'intérêt que leur porte nos média).
SupprimerJe ne peux qu'être d'accord avec tout çà mon cher Morikun. Une bien bonne initiative de ta part.
RépondreSupprimerRêvons à des jours meilleurs... sans nucléaire et sans monnaie =)
"Sans nucléaire et sans monnaie"... Voilà qui serait plus qu'idyllique...
SupprimerMais cela implique que certains acceptent de lâcher leurs Iphones et autres conneries...
Je suis extrêmement impatient de lire la suite. Bravo pour le suivis du sujet.
RépondreSupprimerPar contre, de part une certaine expérience passée, je peix te consillet de ne pas mélanger les sujets ^^ : autant t'es en pointe sur celui-ci et ça ses voit, que d'autre (comme la politique francaise) méritent une attention et un développement bien plus approfondit, car il est tout aussi complexe. La réalité n'est pas simple.