Je n'ai pas autant suivi le sujet que toi je suppose. Mais c'est un thème qui m'intéresse beaucoup et qui m'a valu quelques disputes, y compris avec des gens pourtant d'une sensibilité politique proche de la mienne (mais pro nucléaire). Est-ce qu'en dix ans l'opinion publique japonaise a évolué sur son utilisation de l'énergie ou est-ce que des moratoires ont eu lieu? Est-ce qu'ils ont plutôt estimé que c'était la faute à pas de chance ou est-ce que le modèle nucléaire est remis en question? Autant pour Tchernobyl, le gouvernement n'a pas laissé aux gens la possibilité de s'exprimer sur le sujet ; mais là, le Japon reste une démocratie avec des médias nombreux et puissants. C'est une question sans polémique, juste pour ma petite culture personnelle. On pourra en discuter par courriel à la limite.
Pour ce que j'en sais, la population japonaise n'est pas vraiment chaude à l'idée de vivre avec le nucléaire.
Le gouvernement a sa propre opinion sur la question et n'en a pas forcément grand-chose à secouer de ce que pense le peuple : il faut voir toute la comédie mise en place durant les mois qui ont suivi la catastrophe : propagande positiviste mensongère, appareils de mesure officiels volontairement trafiqués pour donner des résultats faussement optimistes, les voix contradictoires sont mises à l'index... etc etc etc...
Il n'y a qu'à voir comment les victimes ont été prises en charge au final : elles ont été obligées de revenir vivre à Fukushima puisque le gouvernement a supprimé les aides publiques... Du coup ce dernier peut se rengorger en disant qu'il n'y a plus de problème puisqu'il n'y a plus d'aides à verser.
Les victimes sont vues comme des pestiférées par les autres à part quelques actions individuelles ici ou là, en grand partie elles sont livrées à elles-même.
Quant aux medias, c'est franchement comme chez nous : la théorie officielle étant que tout va bien madame la marquise, il faut juste "faire attention". C'est un peu comme notre parc nucléaire vieillissant "il y a bien quelques alertes en France mais on gère la fougère ça va"...
Bonjour,
RépondreSupprimerJe n'ai pas autant suivi le sujet que toi je suppose. Mais c'est un thème qui m'intéresse beaucoup et qui m'a valu quelques disputes, y compris avec des gens pourtant d'une sensibilité politique proche de la mienne (mais pro nucléaire).
Est-ce qu'en dix ans l'opinion publique japonaise a évolué sur son utilisation de l'énergie ou est-ce que des moratoires ont eu lieu?
Est-ce qu'ils ont plutôt estimé que c'était la faute à pas de chance ou est-ce que le modèle nucléaire est remis en question?
Autant pour Tchernobyl, le gouvernement n'a pas laissé aux gens la possibilité de s'exprimer sur le sujet ; mais là, le Japon reste une démocratie avec des médias nombreux et puissants.
C'est une question sans polémique, juste pour ma petite culture personnelle.
On pourra en discuter par courriel à la limite.
Bonne journée Gardien
Le MJOF
Pour ce que j'en sais, la population japonaise n'est pas vraiment chaude à l'idée de vivre avec le nucléaire.
SupprimerLe gouvernement a sa propre opinion sur la question et n'en a pas forcément grand-chose à secouer de ce que pense le peuple : il faut voir toute la comédie mise en place durant les mois qui ont suivi la catastrophe : propagande positiviste mensongère, appareils de mesure officiels volontairement trafiqués pour donner des résultats faussement optimistes, les voix contradictoires sont mises à l'index... etc etc etc...
Il n'y a qu'à voir comment les victimes ont été prises en charge au final : elles ont été obligées de revenir vivre à Fukushima puisque le gouvernement a supprimé les aides publiques... Du coup ce dernier peut se rengorger en disant qu'il n'y a plus de problème puisqu'il n'y a plus d'aides à verser.
Les victimes sont vues comme des pestiférées par les autres à part quelques actions individuelles ici ou là, en grand partie elles sont livrées à elles-même.
Quant aux medias, c'est franchement comme chez nous : la théorie officielle étant que tout va bien madame la marquise, il faut juste "faire attention". C'est un peu comme notre parc nucléaire vieillissant "il y a bien quelques alertes en France mais on gère la fougère ça va"...
Voilà voilà...