Bonjour mes Chers Lecteurs ^^
Nous voici déjà en septembre, jour de la rentrée scolaire. Certains pourraient s'émouvoir que la saison estivale est déjà terminée (c'est pas faux) mais pour ma part, j'y vois avec une satisfaction non feinte le prélude à la venue de ma saison préférée : l'automne, suivie de près par ma seconde saison préférée : l'hiver ^^
C'est aussi le jour où, pour la première fois dans le Temple, j'ai l'immense plaisir de vous présenter non pas un mais DEUX rapports de bataille consécutifs en solo d'un jeu auquel je viens de jouer pour la toute première fois de ma vie figurinistique : Mordheim.
J'ai déjà eu l'occasion de m'épancher plus que sérieusement sur le sujet dans CET ARTICLE datant déjà de plus d'un an (tempus fugit...) mais après une année de préparation minutieuse, d'assemblage et de peinture de bandes, de décors et de lecture de règles, ça y est je me lance enfin !! ^^
Comme d'habitude, rompant avec les canons traditionnels et désirant me singulariser, je n'irai pas arpenter les sombres ruelles de ladite ville impériale... Mais je vais plutôt me spécialiser dans l'exploration des contrées lointaines et mystérieuses des jungles exotiques de la Lustrie avec le setting officiel des Cités d'or, me permettant de renouer avec ma faction favorite du temps où je jouais à WH Battle : les Hommes-Lézards/Seraphons.
Je vous propose de découvrir avec moi, via des parties narratives, l'évolution de deux bandes distinctes : une compagnie de mercenaires impériaux : les Diables de Marienburg menés par le vaillant Dieter Baroguffen partis chercher fortune et gloire sur les terres des Hommes-Lézards. Souventes fois je compte m'écarter quelque peu des règles officielles afin de favoriser la narration et l'évasion, donc tant pis si ça dérange les puristes respectant les règlements à la lettre ^^
HOMMAGE
LES CHRONIQUES DES DIABLES DE MARIENBURG OU L'ODYSSEE EPIQUE DE FIERS AVENTURIERS IMPERIAUX PARTIS CHERCHER GLOIRE ET FORTUNE DANS LA MYSTERIEUSE ET DANGEREUSE LUSTRIE
Dieter Baroguffen, général mercenaire marienburger de son état, était à la tête des Diables de Marienburg depuis de très nombreuses années.
Ancien commandant impérial ayant servi dans le comté de Marienburg, il avait finalement préféré se tourner vers le mercenariat, beaucoup plus attiré par une vie riche en aventure... Et des perspectives lucratives autrement plus conséquente qu'une maigre solde impériale irrégulière et l'honneur tout relatif de servir dans l'armée impériale.
Il avait convaincu ses frères d'armes, Kristof et Erik, ainsi qu'une poignée d'hommes sincèrement loyaux de le suivre dans sa folle décision et en quelques années, grâce à leurs talents martiaux somme toute indéniables, la petite bande de soldats de fortune se vendant au plus offrant avait régulièrement capitalisé pour devenir une petite compagnie mercenaire comptant pas loin d'une centaine d'hommes, pouvant se payer le luxe de choisir ses clients, de négocier ses tarifs au prix fort et de s'appuyer sur un carnet de commandes toujours bien rempli.
Il faut dire que les rivalités constantes entre les comtes-électeurs impériaux pour asseoir leur prétentions à la couronne impériale, les querelles interminables des nobliaux locaux et la marmite en perpétuelle ébullition que représentait la Tilée (destination de choix pour tout mercenaire qui se respecte lorsqu'il est temps de prendre le large et se faire oublier pour un temps dans l'Empire) était un véritable pactole dont les retombées étaient immédiatement dépensées en femmes, alcool, jeux et autres centres d'intérêts classique du guerrier qui n'a pas à s'embarrasser avec les concepts d'honneur et de loyauté autre que l'argent.
Mais Dieter était un homme intelligent et surtout prudent. Deux qualités fondamentalement indispensables au mercenaire pour être un chef respecté et demeurer en vie pour en tirer les profits plus ou moins immédiats. Il savait que la vie de chien de guerre aventurier ne durait qu'un temps, un temps durant lequel il est préférable d'être dans la force de l'âge. Aucun mercenaire ne faisait de vieux os sur le champ de bataille, tout au plus comme simple conseiller. Cependant Dieter ne se voyait pas finir ses vieux jours en partageant son expérience avec de jeunes nobliaux qui l'écouteraient à peine, préférant se précipiter vers une mort certaine pour la postérité.
C'est pourquoi, les années passant, Dieter avait guetté avec de plus en plus d'impatience l'occasion de "faire un dernier gros coup" avant de passer la main et de se retirer dans une contrée tranquille où il pourrait vivre confortablement en qualité de grand propriétaire terrien, dépensant sans compter son trésor de guerre acquis dans la sueur et le sang. Il avait toujours vu l'Estalie comme une destination de choix.
Et puis l'occasion en or - littéralement - s'était présentée.
Un soir, au fin fond d'une taverne de Remas en Tilée, il était entré en possession d'une carte maritime vers la lointaine Lustrie après avoir gagné aux dés. Comme tous les citadins se tenant un peu au courant, il avait entendu les histoires et autres récits fantasques de cette contrée où, soit disant, les routes étaient pavées de pierres précieuses et où l'on trouvait de l'or au fond des ruisseaux. D'après sa propre expérience, Dieter savait que la ruée vers l'or de Lustrie avait de tous temps motivé des centaines (si ce n'est des milliers) de pauvres gars à s'embarquer pour courir après des diamants gros comme le poings... Cependant, bien peu, trop peu en étaient revenus et ce qu'ils en racontaient pour la plupart, en essayant de faire le tri entre la vérité et les délires de d'infortunés ayant tout perdu jusqu'à leur dernière chemise, était que la Lustrie était le pays des dragons, de jungles impénétrables et des maladies. Si vous aviez par miracle réussi à éviter les pirates, les tempêtes mais aussi et surtout les hauts-elfes qui établissaient un blocus permanent du Grand Océan, aussi bien à l'aller qu'au retour.
Mais ce soir là, la chance avait été avec Dieter de bout en bout. Son adversaire au jeu, un chef mercenaire comme lui, semblait avoir eu de l'or à foison et surtout à perdre mais un talent pour le jeu absolument inexistant. Dieter l'avait proprement lessivé sans même chercher à tricher tant son adversaire s'était montré d'une guigne proprement prodigieuse. La partie s'était terminée avec une dette colossale de plus de 3 000 ducats d'or. Quasiment trois mois de solde pour ses gars. Oh bien sur le bougre avait bien tenté d'assurer qu'il était en mesure de payer, qu'il fallait juste lui laisser le temps d'aller chercher la somme, qu'il n'allait pas s'enfuir etc etc... L'excuse classique.
Dieter avait eu une "petite discussion" dans la ruelle attenante avec son adversaire. D'abord un bon passage à tabac en règle, rien que de très classique en matière de motivation d'un mauvais payeur suivi de sa spécialité : laisser le pauvre gars en vie mais nu comme un ver avec un délai d'une semaine pour solder son ardoise sinon ce serait un bon coup de poignard ou le plus proche marchand d'esclave en guise de solde de tout compte. Sait-on jamais : il arrivait (très rarement) que le débiteur concerné puisse effectivement réunir de quoi payer... Soit cela permettait de parfaire fort opportunément les talents d'éclaireurs de ses gars qui "surveillaient" le gibier avant d'aller le cueillir à point quand ce dernier se croyait hors de danger.
Dieter en était arrivé au moment où son débiteur était proprement désapé lorsqu'il avisa ce qui ressemblait à un morceau de parchemin tombant des chausses les plus intimes de ce dernier. Le ramassant pour l'examiner pour la forme, faisant fi de l'odeur fauve qui émanait du papier ayant visiblement séjourné un certain temps avec les parties intimes de son récent adversaire de jeu, Dieter avait marqué un temps d'arrêt en se rendant compte qu'il tenait entre les mains une carte maritime détaillée avec des routes apparemment sûres depuis le Vieux Monde vers la Lustrie. Plusieurs croix marquaient apparemment des caches aux trésors, des lieux de mouillage et quelques villages de colons.
Dieter avait bien évidement vu passer son lot de "cartes secrètes au trésor" sensées mener à des magots absolument fabuleux : l'or des rois nains, le graal bretonnien, les joyaux arabiens... Mais pour ce qu'il en savait, soit la "carte secrète" était déjà connue de tout le monde et si trésor il y avait eu, il avait été découvert au moins deux siècles auparavant soit, comme de bien entendu, la carte était résolument fausse et ne menait, dans le meilleur des cas à rien d'autre qu'une ferme abandonnée ou une grotte dont même les gobelins ne voudraient pas.
Mais ce soir là, son instinct de mercenaire aguerri avait hurlé à Dieter qu'il tenait enfin entre ses doigts "le gros coup" qui devait couronner toute sa carrière de chien de guerre et surtout de lui offrir l'opportunité de se retirer avec ses coffres bourrés de richesses.
Plusieurs indices tout au long de cette soirée l'avait convaincu.
Premièrement, l'homme avait véritablement eu l'air d'avoir de l'or lui sortant par les oreilles et abstraction faite qu'il aurait pu se retirer de la partie de dés tant qu'il était encore temps, il n'avait pas eu spécialement l'air de s'émouvoir de perdre autant, bien plus qu'un mercenaire bien à l'aise financièrement. Son adversaire avait perdu en une soirée au jeu l'équivalent d'un caprice de noble qui s'ennuie. Et pourtant le gars payait vraiment pas de mine.
Deuxièmement, l'homme avait véritablement paru sincère quand il avait assuré Dieter pouvoir éponger facilement sa dette colossale comme s'il lui avait demandé de le laisser aller chercher une tournée de bière. Dieter avait eu le temps de deviner quand on lui mentait, surtout, en bon mercenaire, lorsqu'il était question d'argent.
Troisièmement, le gars avait fait mine d'agir avec légèreté (nonobstant la raclée que les hommes de Dieter venaient de lui coller) en disant que ce papier n'était rien de plus que le gribouillis de son neveu de dix ans, que c'était un dessin enfantin sans importance qu'il suppliait presque que Dieter le lui rende car il n'avait rien d'autre qu'une valeur sentimentale...
Quand Dieter lui avait fait remarquer que son neveu de dix ans semblait être doué pour l'écriture d'abord, pour la géographie ensuite et pour l'orientation maritime enfin, l'homme s'était subitement transformé en fou furieux et s'était jeté sur Dieter pour lui arracher le parchemin des mains. Il avait alors fallu pas moins de cinq gars - dont Dieter - pour le tenir en respect et finir par l'assommer avant que les hurlements de colère n'ameutent la milice nocturne.
Quatrièmement enfin, à aucun moment l'homme ne s'était vanté de la provenance de son argent. Par expérience, le noble ne risque rie à pérorer puisqu'il a un contingent de gardes du corps qui lui garanti de pouvoir dire ce qu'il veut sans crainte tandis que le mercenaire lambda est une grande gueule qui aime à narrer à qui veut bien l'entendre ses exploits les plus spectaculaires et le nombre de pièces d'or que ça lui a rapporté. Quelque part, ça fait un peu partie des états de services pour des employeurs potentiels. Soit la grande gueule dit effectivement la vérité et il représente des chances de recrutement sérieuses et tenter de le détrousser serait particulièrement malavisé car il sait très bien se défendre... Soit la grande gueule n'était rien de plus qu'une grande gueule sans envergure car il était facile de se renseigner à droite et à gauche pour savoir effectivement qui avait quoi et où et surtout pour combien dans le milieu. Mais l'homme ne s'était pas vanté à un seul moment. Bien au contraire, en y repensant plus attentivement à présent, il avait toujours plus ou moins esquivé la question de la provenance de son argent, se bornant à "des échauffourées lucratives dans le sud de Luccini... Et si c'était bien davantage encore au sud ? Les mercenaires particulièrement vernis ou disposant d'un sérieux bas-de-laine sont tout de même bien avisés de la boucler et de ne s'en tenir qu'aux bravades habituelles.
Dieter rangea soigneusement la carte dans son pourpoint et ordonna dès lors à ses hommes, à leur grande surprise de voir leur chef laisser échapper si facilement 3 000 ducats d'or, de laisser ce malheureux dans le caniveau et de le suivre car il avait une expédition à préparer pour les Diables de Marienburg... Et surtout de quitter au plus vite Remas : l'homme de ce soir était peut-être un joueur absolument médiocre mais s'il était aussi riche qu'il semblait être, il pourrait sans peine engager les meilleures fines lames du coin pour tenter de reprendre sa carte. Dieter aurait pu le réduire au silence d'un seul coup de poignard mais ces temps-ci étaient relativement calmes en Tilée et les milices étaient du même coup beaucoup moins tolérantes avec les troubles à l'ordre public. Une affaire de meurtre pourrait facilement se régler à coups de pots-de-vin, ce ne serait pas une première pour Dieter, mais il avait plus urgent et plus intéressant à faire. A commencer par mettre de la distance entre la carte et son propriétaire. Dès ce soir si possible.
Les semaines qui suivirent furent particulièrement chargées pour Dieter et les Diables de Marienburg. Il avait fallu développer des trésors de diplomatie pour convaincre tout le monde de s'embarquer pour la Lustrie. Il y avait bien eu quelques réticents dont certains étaient même allés jusqu'à abandonner purement et simplement la compagnie avec leur solde de tout compte pour diverses raisons plus ou moins honorables : des perspectives de travail lucratif plus immédiates et surtout plus assurées, une famille à nourrir ou le refus pur et simple de se lancer dans une aventure aussi dangereuse... Mais au final la quasi-totalité de ses hommes dont ses frères d'armes de toujours Kristof et Erik le suivirent sans hésiter. La loyauté se mérite et fonctionne dans les deux sens : Dieter avait toujours eu à cœur le bien-être de ses hommes à l'inverse de certains commandants mercenaires gouvernant par la force et l'intimidation et si le chef disait que l'entreprise était non seulement possible mais aussi et surtout gage de richesses incommensurables, alors la chose était forcément possible.
Il fut finalement possible de boucler tous les préparatifs et de trouver un capitaine tiléen acceptant de convoyer toute la compagnie vers Nuevo Luccini, la principale colonie lustrienne de Tilée. Bien sûr, il avait fallu mettre la main à la bourse pour éviter que le capitaine accepte le voyage sans poser trop de questions mais la carte de Dieter se révéla remarquablement fiable : le navire Santa Madonna de Luccini fit route sans encombre. Tout au plus un navire pirate tenta un abordage de ce qu'il pensait être un simple navire marchand mais cela permit aux Diables de Marienburg d'évacuer la frustration d'un voyage monotone et ennuyeux obligeant à une promiscuité des plus forcée. Pas une seule fois on ne vit une voile haut-elfe à l'horizon et aucune tempête ne vint menacer la traversée.
40 jours plus tard, le Santa Madonna de Luccini mouillait au port de Nuevo Luccini.
A leur arrivée, les Diables de Marienburg étaient, Dieter le comprenait très bien, difficilement contrôlables : épuisés et énervés par la traversée, quasiment sans aucune distraction que de rêver à leurs futures richesses, les gars avaient besoin de se dégourdir les jambes.
Néanmoins Dieter conservait sa prudence habituelle : les Diables ne pourraient pas se lancer en quête d'exploration avant plusieurs jours si pas plusieurs semaines : il fallait prendre la température locale, voir sur qui on pouvait compter et qui il valait mieux éviter, comment se comportaient les forces de l'ordre locales, trouver des guides et/ou des sources d'approvisionnement régulières, un coin où loger une centaine d'hommes en armes avec montures et équipement... Dieter avait investi une partie non négligeable du trésor de la compagnie, complété par des fonds pris sur sa cassette personnelle et il entendait obtenir de sérieux retours sur investissements. Mieux valait donc ronger encore un peu son frein plutôt que de se lancer au petit bonheur sur le premier sentier venu en comptant déjà les œufs dans le cul de la poule comme disait sa vieille mère.
Mais certains gars ne tenaient pas en place. Alors Dieter eu recours à sa bonne vieille technique en la matière quand la compagnie se rendait dans un lieu inconnu. Sous couvert d'exploration sommaire, il demanda des volontaires pour aller reconnaitre les abords immédiats. Si en temps normal la tâche n'était que peu séduisante et surtout particulièrement dangereuse, Dieter conférait aux volontaires le droit de pillage absolu : ce que les gars trouveraient, ils auraient le droit de le conserver entièrement pour eux. Il serait simplement déduit le pourcentage de contribution à la compagnie selon le barème du temps de paix et non celui dû en temps de guerre. Les éventuels frais d'apothicaire seraient à la charge des volontaires et bien entendu, condition sine qua non, engagement à faire un rapport précis de tout ce qu'ils auraient vu et entendu. Le truc fonctionnait toujours et rapidement une dizaine d'hommes se manifesta.
La combine n'avait que des avantages : non seulement elle ne générait que des coûts très faibles pour la compagnie : les gars étaient toujours beaucoup mieux motivés par une part de butin plus conséquente aussi ils prenaient davantage de risques et surtout d'initiatives. Les volontaires étaient en général les éléments les plus turbulents et/ou les plus récents avides de faire leurs preuves. Mieux valait donc les envoyer se calmer un peu en dehors de la compagnie plutôt que de les laisser déclencher des disputes dans le camp. Enfin, si certains ne revenaient pas, ce serait la preuve par l'exemple qu'ils n'avaient pas été à la hauteur et pour ceux qui revenaient, de se forger un supplément d'expérience sur le terrain. Cela conforteraient ceux suffisamment sages pour être restés d'attendre et de voir plutôt que de se précipiter vers l'inconnu. Enfin, de manière absolument pragmatique, un élément mort équivaut à une solde économisée.
Il y avait une petite blague au sein de la compagnie des Diables de Marienburg : les bandes de volontaires ainsi constituées étaient appelées les Diablassons. Comme les membres qui les composaient étaient souvent parmi les plus jeunes/récents ou les plus têtes brûlées, par opposition aux vrais Diables qui avaient un minimum d'expérience et de bouteille, les volontaires étaient affectueusement surnommés ainsi. Tous les Diables de Marienburg avaient été un jour ou l'autre un Diablasson. Cependant, rares étaient ceux qui l'avaient été plusieurs fois et plus rares encore étaient ceux qui l'étaient régulièrement. Dans ce dernier cas, c'était invariablement des joueurs et/ou des coureurs de jupons invétérés qui avaient trop de dettes à éponger ou de maitresses à entretenir...
Après avoir bouclé leur ceinturon et leur besace, les Diablassons quittèrent donc Nuevo Luccini pour s'enfoncer dans les profondeurs immédiates des jungles de Lustrie, priant chacun Dame Fortune de leur sourire...
Afin d'ajouter au côté immersif de la partie, je vous invite à cliquer sur la vidéo ci-dessus avant de poursuivre votre lecture : j'écoute toujours cette vidéo (et quelques autres ^^) quand je pars en expédition en Lustrie ^^
Bon voyage...
EXPLORATION : LA LANGUE DE SOTEK
Il se trouve également, au grand dam des Diablassons, que la Langue de Sotek fait partie d'un territoire de patrouille d'une bande de skinks-caméléons. En temps normal le skink-caméléon ne se rencontre qu'en exemplaire unique parmi les francs-tireurs disponibles pour les bandes d'hommes-lézards mais j'avais peint l'unité complète des Chasseurs de Huanchi (visibles dans CET ARTICLE) et je voulais voir un peu ce que valait une unité de ces spécimens juste pour le fun ^^ Dans le fluff il est expressément indiqué qu'ils assurent les patrouilles avec les effectifs de skinks conventionnels... Mais ils sont nettement plus agressifs que ces derniers ^^ |
Voici ensuite des membres du régiment des Hallebardiers impériaux : Gerolf, Otto et Ademar. Equipement : hallebarde + armure légère + casque |
Viennent enfin les membres spécialisés dans les attaques à distance des Diables de Marienburg : les arquebusiers : Walter, Udo, Arnold. Equipement : Arquebuse (+la dague gratuite de base). |
Voici donc la fière bande des Diablassons, avides de faire leurs preuves et désireux de faire main basse sur toutes les richesses de la Lustrie qu'on leur promet depuis des mois !! ^^ |
Dangers aléatoires : 4 dangers se manifesteraient durant la partie en cas de 1 sur 1D6 avant d'activer chaque groupe de figs. Je suis parti du principe que les hommes-lézards y seraient immunisés, connaissant la jungle comme leur poche. En revanche, les impériaux qui débarquent avec leurs gros sabots, seraient bien servis ^^
Les Marienburgers poussent toujours plus avant, ne distinguant absolument rien dans cette pluie torrentielle. |
Les seuls survivants parmi les mercenaires impériaux : Ademar l'hallebardier, Ludolf et Gerardht les joueurs d'épée. En piteux état mais relativement sains et saufs. |
Après bien des tergiversations, ils décidèrent d'y retourner, au moins pour tenter de tirer Ralf des griffes de ses ravisseurs ou au moins s'assurer qu'il était bien mort au combat. Ils reprirent courage quand ils virent que la météo était avec eux : la pluie avait ENFIN cessé et y virent là un signe du destin.
Ici j'ai décidé que les skinks-caméléons allaient sacrifier l'infortunité Ralf à Sotek pour apaiser la divinité de l'intrusion des sang-chauds sur son domaine.
Dangers aléatoires : 4 dangers seraient activés à nouveau au cours de la partie en cas de test correspondant raté.
Les marienburgers ont passé la Langue de Sotek et durant un ou deux kilomètres, s'enfoncèrent dans une petite déclivité où les reliefs rocheux commençaient à saillir. |
Le temps pressait et les mercenaires ne savaient pas combien de temps Ralf pourrait encore tenir. |
Le chef skink est ici en train de débuter le rituel de sacrifice à Sotek. Les trois autres skinks-caméléons se tiennent embusqués aux alentours "juste au cas où"... |
Les marienburgers coururent aussi vite que possible en direction des râles et gémissements de Ralf audibles un peu plus avant dans la jungle. Au moins, il n'était pas encore mort. |
TOUR 3
Le chef skink arrivait au bout de son rituel et leva sa dague, prêt à ouvrir le torse de Ralf - qui hurlait à présent sans retenue sans rien pouvoir faire - afin d'offrir son cœur encore battant à Sotek
Ademar chargea maladroitement le lézard qui s'en était pris à Gerardht pendant que Ludolf fonça, son épée à deux mains dressée vers le chef skink avant que l'irréparable ne soit commis !! |
Ademar, luttant toujours contre les effets du poison qui courait encore dans ses veines parvint - loué soit Sigmar ! - à décapiter ce sale petit démon-lézard d'un coup de hallebarde bien placé !! |
Au moment où le chef skink-caméléon allait plonger sa dague dans le torse de Ralf, Ludolf abattit son épée et fendit la créature en deux dans une gerbe de sang froid qui l'aspergea lui et Ralf !! |
J'ai plein d'idées dans tous les sens et par conséquent, je vais rester un bon moment à arpenter les jungles mystérieuses de la Lustrie ^^
Merci infiniment,
Serviteur,
Woaw ! Ça c'est des rapports de batailles qui donnent envie de jouer ! Le maître du temple a encore fait mouche !
RépondreSupprimerMerci infiniment mon Cher Korri ^^'
SupprimerOn tâche toujours de faire ce qu'on peut ^^'
Et je ne suis que le Gardien du Temple, certainement pas le Maître (j'insiste).